par Marie Mawad

Dans un entretien à Reuters, le président de la division mobile, Wim Sweldens, a précisé miser sur une stratégie de convergence des réseaux, entre fixe et mobile, pour protéger les marges du groupe et lui permettre de se démarquer de ses concurrents qui sont davantage spécialisés dans le mobile.

"Nous ne sommes pas l'entreprise la mieux placée dans le segment des équipements mobiles (...), mais nous avons compris il y a près de 18 mois déjà qu'une évolution arrivait (en terme de besoin de capacité sur les réseaux), et nous faisons un gros pari sur LTE", a-t-il déclaré.

Traditionnellement plus faible que ses concurrents dans le mobile GSM, Alcatel-Lucent est le quatrième de son secteur en terme de part de marché dans ce domaine, le suédois Ericsson étant le numéro un.

Le groupe chinois Huawei a quant à lui connu une ascension fulgurante grâce à des produits plus standardisés et moins chers.

"Je ne pense pas que LTE va modifier de façon dramatique les pressions sur les prix. Nous sommes sur un marché très concurrentiel (...) et les activités dans le mobile sont des activités de gros volumes", a ajouté Wim Sweldens.

"Ce sera concurrentiel, il y aura des pressions sur les prix, mais nous pensons qu'avec une combinaison de différentes technologies, nous pouvons apporter des solutions au marché qui constituent une belle opportunité pour nous."

En France, l'Arcep, le régulateur des télécoms, a fait savoir que des fréquences de quatrième génération seraient attribuées à des opérateurs avant l'été 2011.

Édité par Jean-Michel Bélot