La création d'une "golden share", qui donnerait à Paris et à Berlin un droit de veto sur les décisions stratégiques du groupe, pourrait être une solution si Daimler décidait de désengager du capital d'EADS, a estimé de son côté le ministre de l'Economie allemand Rainer Brüderle.

Il a toutefois précisé que cette solution n'avait pas été évoquée en conseil des ministres.

Rainer Brüderle avait dit mardi ne pas être favorable à une solution publique pour EADS dans le cas où Daimler décidait de vendre sa participation de 15% dans le groupe d'aéronautique et de défense européen.

Une source gouvernementale a par ailleurs dit à Reuters qu'aucune décision touchant à EADS n'avait été prise lors du conseil rassemblant la chancelière Angela Merkel, Rainer Brüderle, le ministre des Finances Wolfgang Schäuble et le ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle.

"Ce n'était qu'une première discussion", a dit la source, qui a précisé : "Il n'y a eu de décisions préliminaires" sur la marche à suivre pour le gouvernement.

Sören Amelang et Markus Wacket; Wilfrid Exbrayat pour le service français