PARIS, 1er mars (Reuters) - L'Etat néerlandais, qui détient 14% du capital et 11,9% des droits de vote d'Air France-KLM , précise vendredi dans un courrier transmis à l'Autorité des marchés financiers (AMF) ne pas avoir l'intention d'acquérir d'autres actions du groupe de transport aérien, ni d’en prendre le contrôle.

L'Etat néerlandais "exprime son soutien à la direction d’Air-France-KLM dans son engagement d’améliorer la performance économique et financière du groupe", selon ce courrier.

A travers cette participation, il précise avoir l’intention d’exercer une influence sur les développements futurs du groupe "afin de pouvoir, entre autres, s’assurer du respect des intérêts nationaux des Pays-Bas".

Il confirme avoir l’intention d’étudier la composition du conseil d’administration du groupe et de demander une "représentation équitable et conforme à sa participation au capital".

La France et les Pays-Bas se sont engagés vendredi à oeuvrer ensemble à l'amélioration des performances d'Air France-KLM après plusieurs jours de tensions créées par l'entrée soudaine de l'Etat néerlandais au capital du groupe aérien.

Le gouvernement néerlandais avait créé la stupeur mardi en France en annonçant avoir pris 12,68% puis de 14% du capital de l'entreprise, soit quasiment le même niveau que l'Etat français, avec la volonté affichée de défendre ses intérêts.

(Pascale Denis, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)