TUIfly doit ainsi fusionner avec Niki, filiale d'Air Berlin que cette dernière, deuxième compagnie aérienne d'Allemagne, doit revendre à son actionnaire Etihad.

La création de cette société commune s'inscrit dans le cadre d'un plan plus large de restructuration d'Air Berlin, qui a terminé sept des huit dernières années sur une perte nette.

A l'issue de l'opération, la nouvelle compagnie aérienne sera détenue à 24,8% par TUI et à 25% par Etihad, les 50,2% restants étant contrôlés par une fondation autrichienne.

Basée à Vienne, elle exploitera une flotte de près de 60 appareils, proposant des vols vers des destinations touristiques au départ d'aéroports en Allemagne, en Autriche et en Suisse, a précisé TUI dans un communiqué publié mercredi.

L'annonce le mois dernier par TUI et Air Berlin de négociations a déclenché un mouvement de résistance des salariés de TUIfly, qui craignent une réduction des effectifs et une baisse des salaires. Certains équipages se sont mis en arrêt maladie, ce qui a conduit à l'annulation de plusieurs dizaines de vols. Mais la direction a calmé ces craintes en promettant de ne pas toucher aux salaires, ni aux conditions de travail pendant trois ans.

Le concurrent de TUI Thomas Cook a annoncé de son côté mercredi que sa compagnie aérienne allemande, Condor, continuait à faire partie intégrante du groupe pour le moment mais qu'il pourrait envisager une consolidation à l'avenir.

(Victoria Bryan, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)