Que d'événements en si peu de temps pour la chaîne télévisée du groupe Bolloré.

Dernièrement, la polémique a commencé à naître suite à la révélation des tendres liens qui unissaient l'ex compagnon de Ségolène Royal et la journaliste Valérie Trierweiler. La question déontologique posée consistant à savoir si la crédibilité et surtout la légitimité de la journaliste de Direct 8 s'affichant aux côtés de François Hollande ne nécessitait pas le retrait de la première.

Yannick Bolloré a fait part de son sentiment dans le JDD : «Oui, elle reste sur Direct 8 et animera dès le mois de janvier une émission sur la chaîne. Une émission politique qui donnera une grande place à l'humain». Valérie Trierweiler a expliqué quant à elle que sa «relation avec François Hollande (n'affectait) en rien la conception (qu'elle avait) de son métier».

Et puis cette semaine, Yannick Bolloré a lancé son premier «JT» sur Direct 8. Proposé à 18h30, ce journal de 15 minutes ne risque pas de craindre la concurrence des mastodontes de France 2 ou de TF1, ni même celle de M6 qui a démarré le sien l'année dernière.

« Pour ce journal, nous avions la nécessité de nous démarquer. D'où l'idée de ce format », a justifié le directeur général de Bolloré Médias au journal Les Echos. Au programme, cinq minutes dédiées à l'actualité générale et dix minutes réservées à un débat entre un invité politique et un panel de téléspectateurs présents sur le plateau.