Ce n'est pas la première fois qu'il court-circuite ses porte-parole, mais cette fois encore le puissant homme d'affaires indien n'a pas pu s'empêcher de jeter un nouveau pavé dans la mare, où plutôt au nez de la concurrence.

Ils sont en effet nombreux, les constructeurs automobiles, à travailler sur la technologie hybride, l'avenir de la planète, claironnent-ils. Mais ce qu'ils ne disent pas, ou peu, c'est que cette technologie coûte cher, très cher, et même encore trop cher pour la plupart des acheteurs.

Alors, Ratan Tata, en affirmant au quotidien coréen The Maeil que son conglomérat travaille sur une version hybride de la Nano, prend tout le monde de court. Cette version, en outre, serait destinée en priorité aux marchés de pays développés, comme l'Europe ou les Etats-Unis, seuls pour l'instant capables de se payer des voitures « vertes ».

Mais ce n'est pas pour tout de suite. Si les Américains l'attendent pour 2012, les Européens devront attendre encore dix ans avant de seulement pouvoir conduire la Nano, alors sa version hybride...

Après avoir racheté Jaguar et Land Rover, Rata Tata, businessman de l'année 2005, souhaite manifestement étendre le spectre géographique et technologique de ses voitures.