Récemment, le constructeur Indien a été contraint de faire revenir dans ses usines une demi-douzaine de Tata Nano qui ont pris feu sans raisons apparentes. Des retours qui vont nécessiter, à titre gratuit, l'installation de dispositifs de sécurité préventifs. Un souci de plus pour Ratan Tata qui pensait avoir trouvé la poule aux œufs d'or avec son automobile à 1 600 euros.

Commercialisés en 2009, les 100 000 véhicules mis en vente par tirage au sort devaient partir comme des petits pains. Mais depuis quelques mois les demandes de réservation ont eu nettement tendance à chuter. Selon le journal Les Echos, le constructeur indien perd 2 à 3 000 commandes chaque mois depuis le mois d'août dernier.

Une baisse qui peut s'expliquer d'une part par l'augmentation du prix de vente de la voiture, rendue nécessaire du fait de la hausse du prix de certaines matières premières utilisées pour sa fabrication, comme le cuivre, l'aluminium ou le caoutchouc.

Par ailleurs, bien qu'encore attractif, le prix de vente de la Tata Nano peut toutefois impliquer le recours à des prêts personnels qui restent difficiles à obtenir en Inde. Enfin, les retards de production engendrés par les oppositions paysannes lors de la construction d'une usine à proximité de Calcutta, ont conduit le groupe Tata à trouver des solutions alternatives. Un ralentissement qui a différé les plannings de livraison initialement fixés.

Selon le constructeur, cité par Les Echos, tout devrait toutefois rentrer dans l'ordre prochainement et d'autres pays émergents pourraient voir débarquer la petite citadine dans les mois à venir.