Entre temps, l'annonce des bons résultats trimestriels de BEA - à laquelle la pression de Carl Icahn, l'un de ses actionnaires, n'est pas étrangère - n'arrange pas les affaires de Larry Ellison. BEA proposait de se vendre à 8,2 milliards de dollars.

Ne reculant devant rien, Larry Ellison a même déclaré voilà dix jours que si Oracle devait faire une nouvelle offre sur BEA, ce serait à un prix inférieur à la première fois... De quoi décourager ceux qui parient toujours sur une OPA.

Il a même tenté de susciter la jalousie de BEA – ou alors c'est bien imité : il a fait savoir qu'Oracle n'entendait pas pour autant suspendre sa politique d'acquisitions, et que d'autres cibles étaient possibles. Surtout en cas de baisse des marchés d'actions et donc des valorisations des sociétés-cibles, a-t-il précisé.

Larry Ellison, prophète baissier et requin boursier ?