"Nous avons été invités par le gouvernement italien à jeter un oeil. Cela ne veut pas dire qu'on va l'acquérir", a-t-il dit lors d'une conférence à New York sur l'industrie sidérurgique.

Le groupe prendra le temps qu'il faudra pour analyser ce dossier particulièrement compliqué du fait de ses implications sociales, politiques et économiques, a ajouté Lakshmi Mittal.

Le complexe sidérurgique d'Ilva, le premier d'Europe par ses capacités et l'un des principaux employeurs du sud de l'Italie, est menacé par ses pertes qui se montent à 60 ou 80 millions d'euros par mois, selon la fédération italienne de l'acier Federacciai, et par une controverse sur ses niveaux de pollution. L'entreprise a été placée en juin 2013 sous l'autorité d'un administrateur ad hoc qui doit aussi organiser le nettoyage du site.

Parmi les groupes qui ont manifesté de l'intérêt pour une partie des activités d'Ilva figurent les sidérurgistes italiens

Marcegaglia et Arvedi ainsi que l'indien Jindal, selon des sources.

(Allison Martell, Véronique Tison pour le service français, édité par Marc Angrand)