Johann Rupert va-t-il entrer au capital de Prada ?
Le patron du groupe de luxe suisse Richemont, qui détient notamment le joaillier Cartier et les stylos Montblanc, souhaite-il réellement s'habiller en Prada ? De nouvelles rumeurs lui prêtent l'intention de prendre une part minoritaire au capital du groupe de luxe italien. Ce dernier a démenti « catégoriquement ».
En début de semaine, c'est cette fois le quotidien américain The New York Times qui est revenu à la charge, affirmant que Prada était entré en négociations avec Richemont en vue de lui céder une participation minoritaire, que d'aucuns évaluent à environ un tiers du capital. Avant, éventuellement, de prendre, à terme, le contrôle du propriétaire des marques Miu Miu et Church's. Or, l'affaire semble bien mal engagée.
Prada dément
D'abord, la maison de couture appartient à la créatrice Miuccia Prada et à son mari, Patrizio Bertelli, également administrateur délégué de la griffe, seuls décideurs du sort de la marque. Le site de L'Express (06/01) avance de son côté un risque de « probable incompatibilité d'humeur » entre Patrizio Bertelli et Johann Rupert, deux caractères plutôt forts.
Mais le principal obstacle à une telle opération pourrait bien être le patron de la Compagnie Financière Richemont SA. Toujours selon Lexpress.fr, qui cite une source basée à Milan, Johann Rupert ne serait pas convaincu de l'intérêt d'investir dans la mode, du moins actuellement.
Quant à Prada, il a apporté un démenti plutôt ferme. « La société dément catégoriquement la vente d'une participation à Richemont, a déclaré un porte-parole de Prada. Il n'y a aucune négociation en cours ». En attendant la prochaine rumeur...