"Les prélèvements fiscaux pénalisent le secteur plus qu'ils n'encouragent la marche vers l'avenir", a-t-il dit à l'hebdomadaire. "Les gouvernements devraient plutôt soutenir les compagnies aériennes dans la conversion énergétique de leur flotte."

Guillaume Faury précise dans l'entretien qu'Airbus ne souhaite pas solliciter des aides publiques mais ne l'exclut pas totalement.

Il ajoute que les Etats européens pourraient aider le groupe d'aéronautique et de défense en passant de nouvelles commandes de matériel de défense, comme l'avion de combat Eurofighter.

Le grand rival d'Airbus, l'américain Boeing, a annoncé jeudi que sa production dans l'Etat de Washington, sa principale base industrielle, devrait reprendre la semaine prochaine après plusieurs semaines d'arrêt et son directeur général a déclaré aux salariés que le groupe aurait besoin d'une aide financière de l'Etat fédéral.

(Sudip Kar-Gupta, version française Marc Angrand)