En fonction depuis le début de l’année, Börje Ekholm, directeur général d’Ericsson, veut faire de l’équipementier télécoms un groupe plus resserré et plus économe pour faire face à un marché en repli. En baisse à l’ouverture, l’action grappille désormais 0,09% à 57,80 couronnes suédoises. Le groupe scandinave a ainsi indiqué que des dépréciations d’actifs pèseraient à hauteur de 3 à 4 milliards de couronnes suédoises (de 314 à 419 millions d’euros) sur son résultat opérationnel du premier trimestre.

Ces dépréciations toucheront ses activités Media et IT & Cloud pour lesquelles la société explorera ses " opportunités stratégiques ".

Sur cette même période, Ericsson comptabilisera en plus des provisions pour un montant de 7 à 9 milliards de couronnes en raison de récents développements négatifs pour les projets d'un important client.

Souhaitant accélérer les réductions de coûts, il prévoit par ailleurs de 6 à 8 milliards de couronnes de charges de restructuration cette année - dont environ 2 milliards au premier trimestre – contre 3 milliards budgétés jusqu'à présent. Börje Ekholm a précisé qu'il ne donnerait pas d'objectif de coûts.

Le directeur général a aussi dévoilé un ensemble de mesures destinées à simplifier l'organisation du groupe. Alors qu'il était organisé en 10 régions, leur nombre sera divisé par deux. Börje Ekholm supprimera par ailleurs un échelon hiérarchique au niveau de la direction.

Grâce à ses mesures et dans l'hypothèse de conditions de marché stables, il anticipe des " améliorations significatives " de la performance du groupe en 2018. Au-delà, le directeur général vise au moins un doublement de la marge opérationnelle, hors restructurations, par rapport à 2016.