PARIS, 31 janvier (Reuters) - Emmanuel Faber, PDG de Danone , ne ferme pas la porte à une dissociation des fonctions de président et de directeur général, un des changements de gouvernance réclamé par le fonds activiste Bluebell Capital.

"La dissociation des fonctions de président et de directeur général fait l'objet de débats multiples depuis des années. Cest un serpent de mer. Avec des traditions différentes selon les pays et les cultures dentreprise", a déclaré le PDG du groupe agroalimentaire. "Est-elle indispensable En tout cas, je nai pas de position dogmatique sur ce sujet."

Emmanuel Faber est sous pression depuis plusieurs mois alors que Danone a du mal à faire face à la pandémie qui a lourdement pénalisé ses ventes, notamment dans la branche eaux miniérales confrontée au trou d'air de la demande des hôtels et restaurants, et pesé sur ses marges.

En novembre, il a annoncé un plan de restructuration passant notamment par la suppression de jusqu'à 2.000 emplois à travers le monde, dont 400 en France.

Blue Capital réclame également un changement dans la stratégie de Danone et le remplacement d'Emmanuel Faber.

Interrogé sur le départ de Cécile Cabanis, perçue comme son bras droit, de son poste de directrice financière, le PDG a répondu: "Cécile a pris une décision personnelle, mais, en tant que vice-présidente du conseil dadministration, elle fait partie des gens qui comptent chez nous." (Gilles Guillaume, édité par)