Le 15 octobre dernier, après avoir annoncé une « amélioration de la rentabilité opérationnelle » et « une forte progression du résultat net », les dirigeants du groupe Bonduelle semblaient s’attendre à vivre des jours difficiles au pays du légume.

A « l’absence de reprise nette de la consommation dans les pays matures », s’ajoutaient un « niveau de stocks historiquement élevé » susceptible d’induire « une pression conjoncturelle très forte sur les prix de vente », et une « météo capricieuse et erratique » ayant entraîné de « mauvaises récoltes ».

La prédiction s’est révélée assez proche de la réalité : sur le premier semestre 2010/2011, le bénéfice net a baissé de 38,5% à 15,5 millions d’euros. Et si on exclut le taux de change et l’acquisition de France Champignon, le chiffre d’affaires n’a quant à lui augmenté que de moins de 2%.

Dans son communiqué de présentation des résultats du premier semestre, publié cette semaine, le groupe Bonduelle reste néanmoins confiant, comme il l’annonce d’emblée en préambule : « Au premier semestre, Bonduelle affiche une forte croissance de son chiffre d’affaires et révise à la hausse son objectif de rentabilité opérationnelle courante ».

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