C'est en 1998 que LVMH, via son fonds LV Capital, s'empare du fabricant et distributeur de brosses de ménages, brosses à cheveux et d'autres produits pour l'hygiène et la beauté (balais, maquillage, ciseaux à ongles, ...). Présent dans plusieurs pays européens (Espagne, Portugal), La Brosse et Dupont emploie près d'un millier de collaborateurs.

En 2003, LVMH a déjà envisagé de se séparer de sa filiale, alors en pertes. Depuis, La Brosse et Dupont a relevé la tête et serait valorisé aujourd'hui autour de 50 millions d'euros. Les Echos croient savoir qu'un premier tour de vente a déjà eu lieu, regroupant des fonds d'investissement et des industriels internationaux. LVMH souhaiterait boucler la vente avant l'été.

Le groupe de Bernard Arnault chercherait par ailleurs à se délester d'une autre marque, et pas la moindre, Kenzo. Le groupe de luxe l'avait acquis en 1993 pour 80,5 millions de dollars, mais la marque a connu plusieurs exercices consécutifs dans le rouge. Redevenu bénéficiaire en 2007 avant de renouer avec les pertes, Kenzo aurait été étudié par plusieurs candidats, dont Crédit Agricole CIB (ex Calyon).

LVMH dément
Le plan du propriétaire des Echos consisterait à céder la partie textile de Kenzo, et de conserver la lucrative branche parfums. Présent dans de nombreux pays (Inde, Chine, Argentine, ...), Kenzo réaliserait un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros par an.

Vendredi 21 mai au matin, LVMH a démenti vouloir se séparer de Kenzo, mais le communiqué du groupe de luxe n'évoque par le cas de La Brosse et Dupont.