Cette plainte vise notamment les conditions dans lesquelles a été choisi le partenaire indien de l’avionneur français, Reliance Defence Ltd, groupe présidé par Anil Ambani, un proche du Premier ministre indien  Narendra Modi.

Cette plainte fait suite à celle déposée le 4 octobre 2018 par un ancien ministre et un avocat anti-corruption indiens auprès du Bureau central d’investigations de New Delhi en Inde contre Narendra Modi pour "abus de pouvoir" et "octroi d’avantages indus", précise Sherpa dans un communiqué. 

Anil Ambani, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, et l’ancien ministre indien de la défense, Manohar Parrikar, sont aussi visés dans la plainte déposée à New Delhi pour "complicité", rappelle l’ONG.

Sherpa dit souhaiter l’ouverture par le PNF d’une enquête sur ces soupçons d’actes de corruption, d’octroi d’avantages indus, de trafic d’influence, de complicité et de recel de corruption et blanchiment de ces infractions.

Le porte-parole de Dassault n’était pas joignable dans l’immédiat.

(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)