WASHINGTON, 3 juillet (Reuters) - Les Etats-Unis n'ont formulé aucune critique à l'égard de l'armée égyptienne qui a annoncé mercredi soir que la Constitution était suspendue et que Mohamed Morsi n'était plus président de l'Egypte.

"Nous ne prenons pas parti dans cette affaire", a commenté Jen Psaki, porte-parole du département d'Etat, interrogée quelques minutes avant l'intervention télévisée du général Abdel Fatah al Sisi.

Dans son allocution, le chef de l'état-major égyptien a annoncé une suspension temporaire de la Constitution, la désignation d'un président intérimaire et la tenue prochaine d'élections après une brève période de transition confiée à un gouvernement de technocrates.

L'annonce de ce changement politique en Egypte n'a pas été immédiatement commentée, ni par la Maison blanche, ni par le département d'Etat.

L'attitude distante affichée par Barack Obama à l'égard de Mohamed Morsi, démocratiquement élu il y a un an, pourrait valoir à la présidence des Etats-Unis le reproche qu'elle ne soutient pas la démocratie dans le monde arabe. (Susan Heavy et Patricia Zengerle; Pierre Sérisier pour le service français) ;))