par Ryan Vlastelica

La Fed n'a annoncé aucune mesure immédiate, mais elle a ouvert la porte à l'adoption de nouvelles mesures d'assouplissement tout en se disant préoccupée par la courbe des prix.

L'indice Dow Jones a pris 7,41 points (0,07%) à 10.761,03. Le S&P-500 a avancé de 2,93 points (0,26%) à 1.139,79 et le Nasdaq Composite a cédé 6,48 points (0,28%) à 2.349,35.

"D'un côté on pourrait dire que la situation se détériore et qu'ils doivent donc faire davantage. De l'autre, l'aspect positif c'est qu'ils vont imprimer plus de billets pour doper les prix des actifs", souligne Bucky Hellwig, vice-président de BB&T Wealth Management.

Les volumes d'échanges ont progressé après la publication du communiqué de la Fed, tout en restant assez faibles. Seules 8,03 milliards d'actions ont été échangées sur le New York Stock Exchange, l'American Stock Exchange et le Nasdaq. L'année dernière, les volumes d'échanges moyens étaient ressortis à 9,65 milliards de titres.

Parallèlement, l'indice CBOE de la volatilité, surnommé "l'indice de la peur", a grimpé de 3,9%.

A la baisse, on retrouve les secteurs qui ont bénéficié de la tendance positive enregistrée ces derniers temps, victimes de prises de bénéfices.

Cisco Systems a perdu 0,51% à 21,64 dollars et Microsoft 1,1% à 25,15 dollars.

Les compagnies aériennes bénéficient en revanche du relèvement par l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, de ses prévisions de bénéfices pour le secteur en 2010.

L'indice du secteur a ainsi gagné 1,87% à la mi-séance.

Le Dow Jones a tiré son épingle du jeu, terminant légèrement au dessus de son cours d'ouverture, profitant notamment du soutien de Caterpillar qui a fini en hausse de 2,2% à 76,39 dollars après l'annonce de la conclusion d'un contrat juteux avec le département de la Défense.

Après la clôture, l'éditeur de logiciels Adobe a plongé de 11% à 29,62 dollars après avoir fait état de résultats et de prévisions décevants.

Au contraire, le groupe d'enchères sur internet eBay s'adjugeait 2% dans les transactions d'après-Bourse après avoir prédit que ses résultats s'inscriraient dans le haut de la fourchette de ses prévisions au troisième trimestre.

Nicolas Delame pour le service français