A l'image de son redressement avorté d'hier, la Bourse de New York a réussi à repasser en territoire positif mardi matin, à la faveur d'un indicateur meilleur que prévu concernant la confiance des consommateurs.

A la mi-séance, le Dow Jones se replie toutefois de 0,2% à 8010 points tout juste, tandis que l'indice composite du Nasdaq se maintient autour de l'équilibre, vers 1680,5 points.

'Le marché montre dans l'ensemble une véritable capacité de résistance, puisque ni les mauvaises nouvelles ni la tension des cours après le récent rebond n'entraînent de lourde correction', souligne Al Goldman, stratège chez Wachovia Securities.

La reprise des indices a coïncidé avec la publication de l'indice du Conférence Board.

Selon l'organisme de recherche, la confiance du consommateur américain s'est améliorée bien plus que prévu au mois d'avril, avec un indice repassé à 39,2 ce mois-ci contre 26,9 en mars.

Les investisseurs semblent également moins se préoccuper de l'épidémie de grippe qui sévit au Mexique, bien que l'OMS ait relevé dans la nuit son niveau d'alerte quant à la maladie.

Le secteur hôtelier, qui avait été fortement malmené hier par crainte d'une chute des voyages de loisirs, en profite pour rebondir de plus de 4% ce mardi.

Du côté des baisses, on retrouve sans surprise le compartiment financier, alors que le Wall Street Journal rapporte que les régulateurs américains ont fait savoir à Bank of America et Citigroup qu'il leur faudrait lever des fonds supplémentaires à l'issue de la procédure de 'stress test' requise par le gouvernement américain.

Coté sur le Dow Jones, Bank of America se repliait de 5,6% et Citigroup lâchait 4,9ù à l'approche de la mi-séance.

IBM signe à l'inverse la plus forte hausse du Dow (+1,5%) dans la foulée de l'annonce d'un dividende trimestriel en augmentation de 10% et du lancement d'un nouveau programme de rachat d'actions de trois milliards de dollars.

Pfizer évolue sur une note moins favorable (-2,1%) après l'annonce d'un résultat net presque stable au titre du premier trimestre 2009, en baisse de 2% à 2,73 milliards de dollars. En données ajustées des éléments exceptionnels, il a reculé de 11% à 3,67 milliards, soit un BPA ramené à 54 cents, un niveau qui dépasse les attentes des analystes.

US Steel décroche de 4,4% après avoir enregistré au premier trimestre une perte nette de 439 millions de dollars (-3,78 dollars par action), contre un bénéfice de 235 millions de dollars (+1,98 dollar) par action un an plus tôt). Les analystes tablaient en moyenne sur une perte par action de 1,62 dollar. Le dividende trimestriel passe de 0,30 à 0,05 dollar.

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