New York a terminé la semaine -et la seconde séance des '3 sorcières' de l'année- sur une hausse symbolique de 0,1%: le Dow Jones à terminé juste au-dessus des 10.400Pts (à 10.402,35) et le Nasdaq débordait à la marge les 2.240Pts (à 2.243,9): le score hebdomadaire des 'technos' s'établit à très exactement +3%.

Le Standard & Poor's 500 réalise le meilleur score du jour avec 0,22% à 1.109 après avoir culminé vers 1.112Pts.
Le Nasdaq-100 termine parfaitement inchangé, plombé par la chute de Dell (-6,5% à 13,5$) consécutive au plongeon de -42% du bénéfice du groupe à l'issue de son exercice décalé de 2009-2010, malgré une amélioration au quatrième trimestre de son chiffre d'affaires (mais au détriment de la marge).

Son concurrent Hewlett-Packard (stable vendredi à 50,79$) avait au contraire affiché un bénéfice trimestriel en hausse de 25% et déclaré viser un bénéfice par action compris entre 40 et 45 cents pour son premier trimestre 2010, 'H-P' maintient sa prévision d'un chiffre d'affaires de 7,2 à 7,6 milliards de dollars.

A noter que le résultat net et le chiffre d'affaires de JC-Penney se sont repliés au 4ème trimestre, mais que le distributeur américain promet que ses ventes à périmètre comparable redémarreront au 1er trimestre 2010. Le titre grimpait de 6,55% en clôture.

Sur le front macroéconomique, le seul chiffre du jour concernait l'inflation: contrairement aux prix à la production qui ont bondi de +1,4% en janvier, la hausse des prix à la consommation est restée très faible aux Etats-Unis le mois dernier.
Le CPI affichait en petite progression de 0,2% le mois dernier par rapport à décembre, dans le sillage des prix de l'énergie en hausse de 2,8%.
Les prix sous-jacents - qui excluent les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation - ont même légèrement diminué d'un mois sur l'autre (-0,1%) le mois dernier, une première depuis 1982.

La stabilité de Wall Street traduisait la perplexité des investisseurs au lendemain de l'annonce par la FED d'une hausse de 25Pts de base du 'discount rate' (taux de refinancement d'urgence des banques), lequel a été relevé de 0,50 à 0,75%.
Ce geste technique n'aura en pratique que très peu d'impact, sinon psychologique, puisque plus personne ne se procure de liquidités par ce biais, les échanges interbancaires étant redevenus 'fluides'.

Même si la FED rejette l'anticipation d'une hausse de taux en 2010, les marchés anticipent une 'reprise' graduelle des liquidités qui va raréfier le Dollar.
La surprise provient du baril de pétrole (+1,5%) qui a débordé les 80$ vendredi soir sur le NYMEX (à 80,3$) malgré la bonne tenu du billet vert.
Une décorrélation est maintenant avérée et le pétrole réagit désormais de manière autonome aux divers éléments macroéconomiques (les indices 'Empire State' et 'Philly FED' traduisaient une accélération de l'activité industrielle début 2010 aux Etats Unis).

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