Après une ouverture dans le vert, les marchés d'actions américains ont fini par prendre le chemin de la baisse mardi matin, plombés une nouvelle fois par la remontée des cours du pétrole.

A l'approche de la mi-journée, l'indice Dow Jones rétrocède 0,4% à 12.176,3 points, tandis que le Nasdaq Composite perd 0,6% à 2765,1 points.

Le brut léger américain - qui ne bougeait presque plus depuis vendredi - reprend aujourd'hui 1,3% à 98,2 dollars, toujours sur fond d'incertitudes quant à l'évolution de la situation politique au Proche-Orient.

'L'impact de la hausse du prix du pétrole sur le PIB réel mondial est incertain', rappelle un stratégiste. 'En règle générale, il est dit qu'une hausse (durable) de 10 dollars le baril ampute la croissance mondiale d'environ 0,5%', souligne-t-il.

Devant les parlementaires américains, Ben Bernanke - le président de la Fed - s'est voulu rassurant ce matin en affirmant que la remontée des cours des matières premières - à commencer par le pétrole - n'aurait qu'un effet 'temporaire et relativement modeste' sur les prix aux Etats-Unis.

Paradoxalement, la remontée des cours du brut profite peu au secteur énergétique, Chevron et ExxonMobil abandonnant en moyenne 0,1% sur le Dow Jones.

Les valeurs automobiles ne sont guère mieux loties. General Motors cède ainsi 0,7% après avoir annoncé des ventes en hausse de 49% de ses ventes aux Etats-Unis au mois de février.

A noter que l'indice ISM manufacturier a enregistré son 19ème mois de croissance en février pour atteindre un nouveau plus haut depuis mai 2004, à 61,4 points contre 60,8 en janvier, alors que les économistes tablaient sur un indice en repli à 60,5.

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