A l'image des 10 séances précédentes, les fluctuations des indices US ont été contenues à environ 0,5% en intraday.
La journée des '4 sorcières' n'a pas dérogé à la règle qui prévaut depuis 2 semaines.
Le Dow Jones s'effrite de 0,1%, refusant une nouvelle fois l'obstacle des 11.500Pts, le 'S&P' progresse symétriquement de +0,08% et le Nasdaq grappille +0,22% (c'est son score hebdomadaire puisqu'il était stable la veille) et porte son avance annuelle à +16,5%.

Le 'Dow' et le 'S&P' gagnent 0,3% sur la semaine, le Nasdaq-100 +0,13% (il a clôturé inchangé ce vendredi et confirme un gain de +19,25% depuis le 1er janvier).
Le mois de décembre se solde par une progression moyenne de +5% de Wall Street, avec une nette surperformance des 'technos' (+6,75% pour le Nasadq Composite).
Le Dow Jones verrouille un gain annuel de +10%, dont +4% depuis le 1er décembre.
La hausse des indicateurs avancés US du Conference Board (+1,1%) a été jugée décevante, la 'bonne nouvelle' c'est que le rendement du bon du T-Bond 2020 a reculé à 3,330%, contre 3,48% jeudi soir et 3,52% mercredi, et celui du '30 ans' à 4,41% contre 4,582% la veille et 4,61% mercredi.

Cette détente a favorisé un rebond de quelques valeurs financières comme Region Financials (+1,8%), First Horizon (+2,05%), Suntrust Banks (+4,5%)... mais Goldman Sachs, Wells Fargo se sont effrités de -0,25% et JP-Morgan a reculé de -0,9%.
Le Dollar a poursuivi son ascension face à l'Euro et refranchit les 1,32E (à 1,3180). Il n'a pas trop pâti du compromis conclu entre le président américain Barack Obama le parti républicain visant à reconduire les allègements fiscaux de l'ère Bush en contrepartie d'un allongement de 13 mois des indemnités accordés aux chômeurs de longue durée.

Cet accord représente un coût de 885Mds$ sur 10 ans (c'est la somme du déficit de recettes fiscales et des sommes versées aux bénéficiaires)... et cela alourdit potentiellement la dette de 80Mds$ par an.



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