Et de 7 ! Le Dow Jones aligne une série historique de 7 séance de repli pour un cumul hebdomadaire de -4,5% (en tout point comparable au repli des places européennes cette semaine).

Le mouvement de rebond survenu à une demi-heure de la clôture (à la veille du week-end pronlogé du '4 juillet') a échoué du fait d'une rafale de vente au cours des 5 dernières minutes de cotations : tous les indices repassés dans le vert vers 21H50 ont tous clôturé en repli de -0,47%, avec une unanimité assez singulière !

Mais Wall Street a frôlé la correctionnelle à la mi-séance puisque les 3 principaux indices chutaient de -1% en moyenne.
Ils n'étaient pas très loin de re-tester leurs planchers annuels inscrits en début de séance jeudi et la semaine s'achève sur un score sans appel de -4,5% à -5%.
Les rachats à bon compte, les rachats de 'short' ont été peu nombreux ce vendredi, personne ne voulant s'engager avant la célébration de 'l'Independance Day' lundi (28 valeur sur 30 ont terminé en repli au sein du 'Dow'... une majorité véritablement écrasante).

Les marchés US n'ont guère réagi à 14H30, lors de l'annonce de la destruction de 125.000 emplois (le consensus tablait sur -100.000 à -120.000) et ils ont apprécié que le taux de chômage ait baissé de 0,2% à 9,5% au mois de juin (soit 16,4 millions de chômeurs au sens du BIT mais il faut rajouter au moins 5 millions de salariés précaires ou effectuant seulement quelques heures de travail par semaine, sans oublier 1,2 millions de demandeurs 'découragés').

Cependant, l'emploi dans le secteur privé a progressé de +83.000 contre +33.000 en mai, ce qui n'est pas non plus une indication négative.
Après la déferlante de mauvaises statistiques qui a débuté dès lundi aux Etats Unis (puis en Chine et au Japon mardi), les opérateurs commencent à être 'vaccinés' mais ils ont tout de même accusé le coup vers 16H en découvrant que les commandes à l'industrie avaient reculé de -1,4% au mois de mai.
Alors que les écarts en clôture étaient relativement modérés, quelques titres ont pesé sur la tendance, notamment Vérizon qui a chuté de -4,7%, General Electric (-1,7%), Bank of AMerica, Caterpillar et Dupont (-1,3%).

Les exportatrices n'ont paradoxalement pas profité d'un Euro repassé au-dessus des 1,26$ (il clôture à 1,2560$): les opérateurs ont surtout sanctionné une trop forte volatilité des changes qui brouille les cartes.

Seul Microsoft a terminé sur un gain (+0,5%) au sein du 'Dow'.


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