MOSCOU, 30 décembre (Reuters) - Le Russe Vladimir Alekno, qui a conduit son pays au sacre olympique en volley-ball cet été à Londres, a quitté son poste d'entraîneur national, estimant que la pression était trop importante.

L'ancien joueur, qui a entamé sa carrière d'entraîneur à Tours en 1999, préfère désormais se concentrer sur ses fonctions au Zenit Kazan, quitte à abandonner sa deuxième casquette, qu'il portait depuis décembre 2010.

"Je ne peux plus supporter ce stress", a justifié le technicien, âgé de 46 ans, peu après la défaite samedi de son club en finale de la Coupe de Russie. "C'est une décision personnelle. Personne ne m'a contraint à démissionner."

Après un bref mandat en 2007-2008 à la tête de la sélection, il a pourtant réussi son retour en 2010 puisqu'il a remporté la Coupe du monde, la Ligue mondiale et le tournoi olympique à Londres, une première pour le pays depuis 1980.

Le stress avait été avancé comme cause possible du suicide au mois d'août de l'entraîneur Sergueï Ovchinnikov, lequel n'avait pas réussi à dépasser les quarts de finale des JO avec l'équipe féminine de volley-ball. (Gennady Fyodorov, Simon Carraud pour le service français, édité par Julien Dury)