10 janvier (Reuters) - Des magasins et des entreprises ont été pillés et incendiés mercredi dans la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où l'on déplore des morts, a déclaré le gouverneur local, alors que la police s'est mise en grève après avoir constaté des baisses de salaires.

Dénonçant un "niveau de violence sans précédent" dans l'histoire de Port-Moresby, le gouverneur, Powes Parkop, a déclaré à une radio diffusée sur Facebook que des pilleurs "opportunistes" avaient profité de la situation de chaos qui règne dans les rues de la capitale.

Il a fait état de victimes, sans en préciser le nombre.

Le chef de la police de Port-Moresby a dit dans un communiqué avoir fait appel à des renforts venus d'autres régions du pays.

Les policiers de la capitale sont en grève depuis mercredi matin, certains d'entre eux ayant vu leur salaire baisser. Niant toute responsabilité, le gouvernement s'est engagé à corriger toute "erreur administrative" qui aurait pu provoquer cette situation.

Alors que la criminalité a explosé au cours de l'année écoulée en Papouasie-Nouvelle-Guinée, son Premier ministre, James Marape, s'est engagé à renforcer la sécurité pour ne pas décourager les investissements étrangers dans les mines d'or et de cuivre, un secteur en plein essor. (Rédigé par Kirsty Needham à Sydney, version française Tangi Salaün, édité par Kate Entringer)