Selon le quotidien, ce nouveau schéma passerait par la création d'un organe de gouvernance commun au-dessus de la Banque fédérale des Banques populaires (BFBP) et de la Caisse nationale des Caisses d'épargne (CNCE), sans apports d'actifs.

Un porte-parole de la BFBP n'a pas commenté ces informations tandis que la CNCE n'était pas en mesure de les commenter dans l'immédiat.

"Pour les Banques populaires, cette proposition a l'intérêt de supprimer la "soulte" à verser à l'Ecureuil, pour compenser la différence de valeur entre les actifs des deux réseaux", écrit Le Monde, précisant que cette soulte est estimée entre un et 1,5 milliard d'euros.

Annoncé en octobre dernier, en pleine exacerbation de la crise financière suite à la faillite de la banque d'investissement américaine Lehman Brothers, ce rapprochement entre les deux réseaux bancaires mutualistes prévoyait la fusion de leurs organes centraux, la BFBP et la CNCE, avec mise en commun des participations dans leurs filiales.

"Comme leur partenaire (les Banques populaires), les Caisses d'épargne reconnaissent que la volatilité des marchés financiers complique la valorisation de leurs apports respectifs", poursuit Le Monde.

Lundi, Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, a appelé les deux banques à accélérer leur rapprochement.

Les Banques populaires et les Caisses d'épargne contrôlent ensemble près de 71% du capital de Natixis.

Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot