VANCOUVER, 16 janvier (Reuters) - Les représentants de 20 pays se réunissent mardi à Vancouver au Canada pour faire en sorte que les sanctions contre la Corée du Nord soient pleinement appliquées et inciter ainsi le régime communiste de Pyongyang à renoncer à son programme nucléaire, apprend-on lundi dans l'entourage du gouvernement canadien.

La réunion se fait sous l'égide du Canada et des Etats-Unis, mais la Chine, principal partenaire commercial de la Corée du Nord, n'y participe pas.

Dans l'entourage du gouvernement canadien, on explique que certains pays ont moins l'expérience que d'autres dans l'application des sanctions. L'idée est de faire en sorte que les sanctions soient appliquées de façon "égale" par la communauté internationale et "pas seulement par quelques pays parmi les plus développés", indique-t-on.

Côté américain, on indique que le renforcement de la sécurité maritime autour de la Corée du Nord sera également abordé mardi dans le but d'intercepter les bateaux qui essaient de contourner les sanctions.

De source gouvernementale japonaise, on indique que le monde doit "forcer la Corée du Nord à changer sa politique en maximisant la pression par tous les moyens disponibles, y compris par la pleine application des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et les sanctions autonomes."

Selon certains diplomates, l'absence la Chine est susceptible de limiter ce qui pourra être décidé mardi.

Le mois dernier, le président américain Donald Trump a accusé la Chine de permettre l'entrée du pétrole en Corée du nord. Pékin a démenti.

Le secrétaire britannique au Foreign Office, Boris Johnson, qui sera à Vancouver, a déclaré lundi que la communauté internationale devait rester unie.

"Les sanctions font leur effet mais nous devons maintenir la pression diplomatique sur le régime de Kim Jong-un", a-t-il déclaré dans un communiqué. (David Ljunggren avec Linda Sieg à Tokyo, Elizabeth Piper à Londres et Philip Wen à Pékin; Danielle Rouquié pour le service français)