Le président russe Vladimir Poutine a ordonné la saisie temporaire de la participation de Carlsberg dans le brasseur russe Baltika en juillet, ainsi que de la filiale russe du fabricant français de yaourts Danone, démontrant ainsi les risques encourus par les entreprises occidentales qui n'ont pas réussi à quitter la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine.

Carlsberg a ensuite informé Baltika que les accords de licence lui permettant de produire, de commercialiser et de vendre tous les produits du groupe Carlsberg, y compris les marques internationales et régionales, avaient été résiliés.

Les documents déposés au tribunal n'ont fourni aucune information, si ce n'est que des mesures provisoires ont été accordées dans le cadre d'un procès intenté le 17 octobre par Baltika à l'encontre de Carlsberg.

Baltika et Carlsberg n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

Dans une autre action en justice intentée le 25 septembre, avant que Carlsberg ne mette fin aux accords de licence, Baltika avait demandé à un tribunal russe d'interdire à Carlsberg d'engager une procédure judiciaire au Danemark, en invoquant le risque que Carlsberg ne cherche à retirer à Baltika le droit d'utiliser certaines marques.

Le tribunal n'a pas accordé de mesures provisoires, mais une audience dans cette affaire est prévue pour le 15 novembre.