Vital Kamerhe a été reconnu coupable en 2020 d'avoir détourné 48 millions de dollars destinés à des logements sociaux et condamné à 20 ans de prison. Cette peine a ensuite été réduite en appel à 13 ans avant que Kamerhe ne bénéficie d'une libération provisoire en décembre dans l'attente d'autres appels.

Les groupes de transparence ont salué le verdict initial comme un événement marquant dans un pays qui perd des milliards de dollars par an en raison de la corruption publique, selon les estimations du gouvernement, mais certains experts juridiques ont soulevé des inquiétudes quant aux lacunes dans les preuves de l'accusation.

"Il vient d'être acquitté pour manque de preuves", a déclaré à Reuters l'avocat de Kamerhe, Hugues Pulusi. L'assistant de Kamerhe, Michel Moto, a également confirmé l'acquittement par la Cour d'appel de Kinshasa-Gombe après que Kamerhe ait fait appel de sa condamnation.

Kamerhe, un courtier de pouvoir vétéran qui a terminé troisième à l'élection présidentielle de 2011, a soutenu Tshisekedi dans sa campagne réussie de 2018 en échange du soutien de Tshisekedi la prochaine fois en 2023.

Son acquittement lui ouvre la porte pour se présenter en 2023, bien que l'on s'attende largement à ce que Tshisekedi se présente lui-même à la réélection.

Le procureur a la possibilité de faire appel de l'acquittement.