19 mars 2014 - Le 25 mai, la Wallonie doit oser des choix clairs. Des choix clairs pour une Wallonie forte. Parce qu'il y a urgence, tout simplement !

Oser l'audace, oser des politiques innovantes, oser l'entreprise, pour faire mieux qu'aujourd'hui. Un constat est partagé par tous : le statu-quo ne suffira pas. Il faut une nouvelle dynamique, il faut renforcer l'activité économique, il faut créer de l'emploi. Pourquoi ne pas faire confiance à l'entreprise en lui donnant les armes pour qu'elle se déploie? Parce que, de toute façon, il n'y a pas d'emploi sans entreprises qui engagent, parce qu'il n'y a pas de prospérité sans entreprises, parce qu'il n'y a pas de bien-être sans entreprises.

Les entreprises votent pour plus de croissance, plus d'emploi, plus de prospérité, plus de bien-être !

Au cours de la législature 2014-2019, les wallons seront confrontés à un triple défi :

  • Maintenir voire améliorer le niveau de vie de tous  dans un contexte où, en Belgique, nos exportations sont insuffisantes pour financer nos importations.
  • Un effort d'assainissement budgétaire dû à une diminution des recettes en provenance du fédéral de l'ordre 630 millions d'euros d'ici 2016 (soit 5% du budget régional).
  • La mise en place des compétences liées à la 6e réforme de l'Etat (emploi, santé, allocations familiales,…). 

Défi, urgence, mais surtout nécessité absolue  : les défis seront encore plus importants si la Wallonie ne renforce pas son industrie, la construction, les services et les commerces. Il y aura lieu dès lors de  poursuivre et d'intensifier la politique économique volontariste menée dans le cadre du Plan Marshall et notamment celle des pôles de compétitivité. L'urgence reste excessivement pressante. En matière d'emploi, le surcoût salarial de 16,5% par rapport aux pays voisins a fait perdre à la Wallonie des parts de marché à l'exportation. Si les pertes ne sont pas plus importantes, c'est en raison des investissements importants réalisés par les entreprises (ces investissements  ont aussi un coût) et du personnel hautement qualifié qui y travaille (ce qui pose la double question de l'employabilité du personnel faiblement qualifié et de la motivation financière du personnel hautement qualifié, et vu la différence entre le net et le coût salarial : en effet, 2/3 d'une augmentation salariale sont absorbés par les cotisations de sécurité sociale et l'impôt). Face à ces défis, l'UWE a lancé son plan «Ambition 2020».

En matière d'énergie, l'UWE propose d'instaurer une «norme énergie» qui sur base d'une comparaison des coûts de l'énergie en Wallonie (Belgique) avec la situation dans les régions et pays voisins, impliquera en cas de dépassement l'adoption de mesures permettant de limiter l'impact de la politique énergétique sur la compétitivité des entreprises (plafonnement des surcharges, exonérations, tarifs spécifiques, etc.). Il faudra aussi réformer en profondeur la politique de soutien aux énergies renouvelables.

Dans le cadre des élections de mai 2014, l'UWE rappelle les mesures qu'elle prône pour :

  1. Plus de compétitivité pour plus de croissance des entreprises.
  2. Un enseignement efficace pour alimenter un marché de l'emploi flexible.
  3. La simplification et l'efficience des services publics tournés vers leurs clients acteurs économiques.
distribué par