(Actualisé avec citations)

WASHINGTON, 4 janvier (Reuters) - Rick Perry a annoncé mercredi qu'il restait dans la course à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle américaine de novembre.

Le gouverneur du Texas, qui a recueilli 10% des voix et n'arrive qu'en cinquième position des caucus de l'Iowa, avait déclaré mardi qu'il allait retourner dans son Etat pour évaluer ces résultats et déterminer s'il y avait "un avenir" pour lui dans cette primaire.

"J'ai réévalué (la situation) et nous allons dans le New Hampshire et en Caroline du Sud", a-t-il déclaré, évoquant les scrutins du 10 et du 21 janvier lors d'une conversation avec des journalistes à sa sortie de la salle de conférence d'un hôtel de Des Moines, capitale de l'Iowa.

"C'est un lieu et un processus pour le moins particuliers", a-t-il poursuivi. De nombreux suffrages exprimés mardi l'ont, selon lui, été par des démocrates qui se sont dits républicains pour pouvoir voter.

"Nous allons nous rendre dans des endroits où il y a de véritables primaires et où d'authentiques républicains irons voter", a-t-il ajouté.

Avec son image de conservateur et de soutien à la mouvance antitaxes du "Tea Party", Perry, 61 ans, avait pris la tête des enquêtes d'opinion devant un Mitt Romney jugé plus modéré, lors de son entrée dans la course à l'investiture, au mois d'août.

Mais sa cote de popularité s'était sérieusement effritée en raison de mauvaises prestations lors des débats entre candidats, notamment pour ses prises de position sur l'immigration et en faveur d'un vaccin contre les MST pour les jeunes filles.

Au cours d'un de ces débats, il avait en outre été incapable de se souvenir des trois administrations dont il promettait la suppression s'il était élu président.

Avant même de se lancer dans la course à l'investiture, Rick Perry avait tenu des propos controversés, comme en 2009 où il n'avait pas exclu qu'un jour, son Etat, le Texas, fasse sécession.

Le premier rendez-vous dans l'Iowa a été marqué par une bataille au coude à coude entre Mitt Romney et Rick Santorum, qui ont recueilli tous deux environ 25% des suffrages, devant l'élu texan Ron Paul et l'ancien président de la chambre des représentants, Newt Gingrich. Quant à Michele Bachmann, qui avait remporté en août dernier un scrutin à blanc dans l'Iowa, elle a terminé à la sixième place et a décidé de se retirer. (Deborah Charles et Ross Colvin; Pierre Sérisier, Eric Faye et Guy Kerivel pour le service français)