UBS est optimiste sur la croissance de la zone euro en 2010
La première est le caractère global de la reprise économique qui se traduira par un redressement des exportations. Répondant aux inquiétudes à propos de l'impact négatif de la hausse du chômage sur la consommation, Stéphane Déo réplique qu'une reprise en Europe n'est jamais été tirée par l'emploi, mais par les exportations.
Comme autre facteur de soutien, il cite l'amélioration des conditions du crédit, même s'il reconnaît que la situation reste encore difficile.
Le troisième moteur de cette reprise sera l'investissement. Le rebond de l'investissement devrait avoir lieu plus tôt que prévu au cours du cycle alors que l'on assiste aujourd'hui à la destruction de capacités de production. Ce qui n'a pas été le cas lors des dernières crises.
Enfin, selon le chef économiste, la Banque centrale européenne va maintenir une politique monétaire très accommodante pendant les prochains mois. Il ne prévoit pas de hausse des taux d'intérêt avant la mi-2010. Stéphane Déo a souligné que le système financier et la reprise économiques restaient encore fragiles, mais aussi les risques d'un euro fort.