La Bourse de Paris a fini en dessous des 3.600 points, à 3.555,36 points après avoir reculé de 2,37% sur la séance. Toutefois, à en croire les investisseurs interrogés par Reuters, la situation devrait sensiblement s'améliorer d'ici la fin de l'année, puisque l'indice phare de la place parisienne est attendue à 4.000 points en décembre.

De manière générale, la plupart des Bourses mondiales devraient bénéficier des futurs résultats trimestriels des entreprises cotées en Europe et aux Etats-Unis au deuxième semestre, ces performances devant éclipser les inquiétudes liées aux dettes souveraines de la zone euro et au ralentissement économique mondial.

Pour l'heure les valeurs bancaires sont particulièrement affectées par les craintes actuelles. De fait, l'indice Stoxx du secteur en Europe a reculé de 3,17%, tandis que celui propre aux seuls établissements grecs a chuté de 4,48%.

Le président de National Bank, Vasilis Rapanos, qui est également le chef de l'association des banques grecques, a pourtant assuré que les établissements grecs résistaient en dépit des défis importants auxquels ils son confrontés cette année.

Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Nicolas Delame