Energie : Les prix du baril ont baissé la semaine dernière, une consolidation en partie liée à l'annonce d'une augmentation de 26 millions de barils des réserves stratégiques américaines alors que certains observateurs tablaient au contraire sur une annulation, ou au moins un report de ces mesures visant à enrayer la hausse des prix de l'énergie au service des consommateurs américains. L'autre information majeure nous vient de l'OPEP, qui a révisé à la hausse ses perspectives de demande pour 2023, un certain optimisme que le cartel n'avait pas affiché depuis des mois. L'OPEP s'attend toujours à ce que le réveil chinois stimule la demande mondiale de pétrole cette année et a donc revu à la hausse sa prévision de 100.000 barils par jour. Au niveau des prix, Le Brent de la Mer du Nord se négocie autour de 83,3 USD tandis que le WTI américain s'échange à 77 USD le baril. Du côté du gaz naturel, il n'y a toujours rien à signaler avec des références qui poursuivent leur décrue, à 49 EUR/MWh pour le TTF néerlandais.

Métaux : Les métaux industriels ont poursuivi leur séquence de respiration, pénalisés par un regain d'aversion au risque et une hausse du dollar américain. La tonne de cuivre se négocie ainsi autour de 9000 USD au London Metal Exchange. Pourtant, les risques d'approvisionnement sont toujours d'actualité au sein de certaines filières, comme l'a rappelé la Direction de Norsk Hydro, qui fait toujours face à des obstacles importants en raison de la volatilité des prix de l'énergie. L'or a également cédé du terrain à 1840 USD, lesté par la hausse des rendements obligataires.

Produits agricoles : A l'instar des prix de l'énergie et des métaux, les prix des céréales ont aussi baissé la semaine dernière. A Chicago, les boisseaux de blé et de maïs s'échangent respectivement autour de 760 et 670 cents.