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La presse italienne évoque une scission voire une cession pure et simple de l'activité mobile, regroupée dans Telecom Italia Mobile (TIM), branche valorisée entre 30 et 35 milliards d'euros.

Si elle venait à être confirmée par le conseil de TI aujourd'hui, cette décision constituerait un virage à 180 degrés dans la stratégie d'intégration menée depuis deux ans par Marco Tronchetti Provera puisque Telecom Italia avait racheté les minoritaires de TIM, invoquant à l'époque la volonté de dégager des synergies via le regroupement des activités fixes et cellulaires.

La vente ou la scission de TIM aurait pour conséquences positives de désendetter Telecom Italia (40Mds€) tout en permettant à l'opérateur historique transalpin de mieux soigner ces actionnaires.

Plusieurs noms circulent à Milan pour la reprise de TIM. Chez les opérateurs, l'espagnol TIM, l'allemand Deutsche Telekom et le français France Telecom sont les plus souvent cités. Chez les fonds d'investissement, Carlyle pourrait mener l'offensive sous l'impulsion du président de sa branche italienne Carlo de Benedetti, qui n'est autre que l'ancien patron de…TIM.

Cette évolution majeure intervient alors que Marco Tronchetti Provera et Rupert Murdoch discutent depuis plusieurs semaines d'un accord sur la diffusion des contenus News Corp via le réseau de Telecom Italia,. Un partenariat qui pourrait s'accompagner d'un accord capitalistique dans l'hypothèse où Telecom Italia scinderait son réseau.

A la bourse de Milan, l'action Telecom Italia sera suspendue ce lundi en l'attente d'un communiqué. Elle s'était appréciée de 1,4% vendredi.

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