Ce ne fut clairement pas une 'belle semaine' pour les marchés obligataires qui ont subi un épisode de dégradation assez sévère les 24, 25 et 26 janvier.
La débâcle s'enraye ce vendredi mais c'est au mieux une stabilisation et quelques pays restent victimes d'une aversion à la perspective d'un environnement économique devenu plus inflationniste.

Cette séance de vendredi a été ponctuée par une succession de chiffres très attendus aux Etats Unis et notamment le PIB américain au 4ème trimestre 2016.

Après un très flatteur +3,5% au 'Q3', il ressort à +1,9% seulement au 'Q4', malgré une consommation des ménages qui a progressé de +2,5%.

Le point noir se situe peut-être au niveau des commandes de biens durables, en forte contraction en novembre (-4,8%) et qui ne se redressent pas en décembre (-0,4%)

La force du Dollar, qui s'est renforcée avec l'élection de Donald Trump pourrait avoir pénalisé le commerce extérieur américain: les importations font un bond de +8,3% tandis que les 'exports' chutent de -4.3%.

Le rythme de l'inflation 'PCE' (le panier de la ménagère version FED) qui atteint +2,2% est supérieur à celui du PIB.

Le seul indicateur encourageant est tombé à 16H: la confiance des consommateurs US ressort à 98,5 contre 98 anticipé.

Les T-Bonds US n'ont pas saisi l'occasion de se détendre comme le suggère une croissance languissante: ils stagnent entre 2,495 et 2,505%.

De rares embellies en Europe : le Bund se distingue avec -2,5Pts de base à 0,463%, les BTP italiens s'améliorent de 1Pt à 2,53% (contre 2,54%), les OAT se détendent à la marge à 1,03% (contre 1,035% mais 0,89% vendredi dernier), même écart sur le '10 ans' danois (à 0,5060%).

La tendance continue de se dégrader sur les 'bonos' espagnols (+2Pts à 2,59%), sur le '10 ans' grec (+4Pts à 7,1770 contre 7,1380%).

Ma meilleure performance du jour est à mettre au crédit des 'Gilts' avec une détente de -4,5Pts à 1,471%.

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