Alors que les places européennes clôturent globalement à l'équilibre, que les indices US évoluent en territoire record, les marchés obligataires ont vécu une séance assez négative, à tel point que l'essentiel du terrain gagné cette semaine en Europe et aux US a été reperdu ce vendredi, avec des OAT qui se retendent de +5Pts à 0,1970%, des Bunds qui se dégradent d'autant à -0,155% et des T-Bonds qui affichent +4,2Pts à 1,5270%.

Les bons du Trésor italiens (+5,1Pts à 0,9200) et les Bonos espagnols (+4,9Pts à 0,48%) ne s'en tirent pas mieux... et finissent dans le rouge sur la semaine écoulée.

Pourtant, du point de vue des investisseurs 'action', la publication des chiffres du jour s'apparente à un 'non événement' : dépenses et revenus des ménages américains se soldent par stagnation des dépenses en mai tandis que les revenus ont baissé de 2% (une baisse plutôt moins forte que celle anticipée en moyenne par les économistes, soit -2,4%).

La composante la plus surveillée, c'est l'indice des prix 'PCE' qui s'est accru de +0,5% en mai pour s'établir à +3,9% (+3,4% hors énergie et alimentation).

Mais sur les 3 derniers mois, l'indice PCE progresse à un rythme de +5% annuel.
Le dernier chiffre US de la semaine était la seconde estimation du baromètre de la confiance des consommateurs américains de l'Université du Michigan (UMich): elle s'améliore certes au mois de juin, mais moins que prévu, à 85,5 en données définitives, après 82,9 le mois dernier.

L'Umich avait été annoncé à 86,4 en estimation préliminaire à la mi-juin et Jefferies espérait une révision en hausse à 87.

Les T-Bonds américains se dégradent de +4,5Pts à 1,531% et affichent presque +9Pts sur la semaine écoulée, malgré un défilé de membres de la FED venant marteler le scénario de 'l'inflation transitoire' et du nécessaire soutien à l'économie jusqu'à ce que le plein emploi soit de retour... ce qui pourrait prendre un certain temps, et même un temps certain.

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