La correction des indices boursiers, un 'VIX' qui se retend de plus de 10% en séance à Wall Street, un plongeon de -9% du baril à New York (vers 36$)... tout cela traduit une attitude adverse au risque et de sérieux doutes sur la vigueur du redressement économique anticipé au second semestre et au 4ème trimestre notamment (ce sera spectaculaire a promis Donald Trump).

L'atmosphère 'risk-off' du jour a dopé les marchés obligataires -et les bons du trésor les plus sécurisants- comme les Bunds (-3,5Pts de base à -0,495%), les OAT (-3Pts à -0,196%) et bien sur les T-Bonds US avec -5Pts à 0,672%.
Détente également au Sud, de -2,5Pts sur les Bonos espagnols (vers 0,325%) et de -3,5Pt sur les BTP italiens (vers 1,086%)

Du côté des statistiques du jour, rien n'était inscrit au tableau aux Etats Unis ce mardi.
En Europe, le PIB a diminué de -11,8% dans l'Eurozone au cours du deuxième trimestre 2020 (et de -14,7% sur 12 mois), et de -11,4% dans l'UE par rapport au trimestre précédent (-13,9% sur 12 mois), selon Eurostat, qui avait annoncé initialement des reculs plus sévères de -12,1% et de -11,7% respectivement en lecture précédente.

Il s'agit de loin des reculs les plus importants depuis le début des séries temporelles en 1995. Au cours du premier trimestre 2020, le PIB avait diminué de 3,7% dans la zone euro et de 3,3% dans l'UE.

En France, le déficit commercial recule de 1,1 milliard d'euros au mois de juillet après des augmentations de 0,7 milliard en juin et de 2,4 milliards en mai, mais reste à un niveau élevé de 7 milliards d'euros, selon l'administration des douanes.

Cette baisse du déficit s'explique par la reprise plus sensible des exportations (+3,1 milliards d'euros) comparativement à celle des importations (+2,1 milliards). Elles sont remontées respectivement à 83% et 90% de leurs niveaux moyens de 2019.

Selon Destatis, l'Allemagne a généré un excédent commercial en hausse à 18 milliards d'euros en juillet 2020, en comparaison avec celui de 14,5 milliards du mois précédent.

L'office fédéral des statistiques explique que cette augmentation d'un mois sur l'autre résulte d'une croissance de 4,7% des exportations allemandes, plus forte donc que la hausse de 1,1% des importations.

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