Petite poussée d'aversion au risque qui profite aux Bunds qui se détendent à la marge, de -1Ps à -0,31%.
Nos OAT se dégradent par contre de +3Pts à 0,07% (0,083% au pire) alors que la Banque de France a délivré des prévisions plutôt prudentes pour 2020, 2021 et 2022 : chute de -15% du PIB au 2ème trimestre et recul de -10% sur l'année en cours, avant un rebond de +7% en 2021 et +4,3% en 2022.
Le taux de chômage culminerait à mi-2021, vers 11,5% avant de retomber sous 10% en 2022 : cela fait quand même 2 année à fort taux de chômage, ce qui va coûter très cher en protection sociale.

Les dettes périphériques corrigent plus franchement : les BTP italiens affichent +7Pts à 1,47% et les Bonos espagnols se dégradent de pratiquement +10Pts à 0,644%.
Stabilité des Gilts Outre Manche à 0,335% et achats de sécurité sur les T-Bonds US qui se détendent de +7Pts vers 0,814%.

Les ventes des grossistes américains ont diminué de -16,9%, dans un contexte évidemment marqué par le coronavirus et les fermetures de commerces. Au rythme actuel des ventes, il faut compter 1,65 mois pour que les grossistes parviennent à écouler leurs stocks, contre 1,34 mois en avril 2019.
Les stocks des grossiste progressent modérément de +0,3%.

Eurostat a révisé les chiffres du PIB de l'Eurozone au 1er trimestre : c'est moins pire avec une contraction de de 3,6% dans la zone euro (contre 3,8% initialement) et de 3,2% dans l'UE par rapport au trimestre précédent (contre -3,3% en estimation préliminaire).

'Il s'agit des reculs les plus importants depuis le début des séries temporelles en 1995', souligne toutefois l'institut, rappelant qu'en mars 2020, les mesures de confinement liées au Covid-19 ont commencé à être largement mises en place par les Etats membres.

En comparaison avec le même trimestre de l'année précédente, le PIB a diminué de 3,1% dans la zone euro et de 2,6% dans l'UE au premier trimestre 2020, baisses les plus importantes depuis le troisième trimestre 2009 (-4,5% pour la zone euro et -4,4% pour l'UE).

Le déficit commercial de la France en avril a sans surprise augmenté sensiblement à -5MdsE, après une forte réduction à 3,2 milliards en mars, selon les données corrigées de variations saisonnières et calendaires de l'administration des douanes.

Cette dernière explique que la chute des exportations s'est montrée supérieure ce mois-ci à celle des importations, dans une contraction très forte des échanges liée aux mesures de confinement mises en place en France et dans le monde face à la crise sanitaire.

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