Car on commence à connaître le loustic. En dehors de ses accointances républicaines, de ses prises de paroles inconsidérées, il s’est aussi illustré par des propos blessants à l’égard de la communauté LGBT et s’est fendu de remarques sur l’Ukraine qui frisent l’indécence. 

Et on sait aussi que, sur Twitter, la colère, la haine, les salves violentes à l’encontre des détracteurs d’opinion sont monnaie commune, sous couvert d’un anonymat déjà largement sacralisé. Alors de quelle liberté d’expression s’agit-il réellement ? Ce matin, l’homme d’affaires s’est encore exprimé sur le besoin de réprimer… la répression de gauche. 

Quoi qu’il arrive, l’entrepreneur sud-africain jouira-t-il réellement d’une plus grande liberté de parole quand le rachat de la plateforme sera effectif ? Pas certain, puisque les régulateurs nationaux et continentaux devraient continuer d’appliquer les lois nationales et continentales de régulation des contenus. Mais Elon Musk est plein de ressources. Gageons qu’il trouvera un moyen de contourner les problèmes. 

*Freedom of speech : liberté d’expression 

Dessin d'Amandine Victor pour Zonebourse