par Sangmi Cha et Josh Smith

SEOUL, 5 janvier (Reuters) - La Corée du Sud réfléchit à maintenir ou non la visite d'un diplomate de haut rang à Téhéran dimanche après que l'armée iranienne a saisi un chimiquier battant pavillon sud-coréen dans les eaux du Golfe et arrêté l'équipage du navire, a déclaré mardi un représentant du ministère des Affaires étrangères.

L'incident de lundi est survenu sur fond de tensions entre Séoul et Téhéran à propos de fonds iraniens gelés par les banques sud-coréennes du fait des sanctions imposées par les Etats-Unis.

D'après la télévision publique iranienne, citant un représentant du gouvernement, des représentants devaient discuter avec le ministre adjoint sud-coréen des Affaires étrangères Choi Jong-kun de la demande de Téhéran de mise à disposition des 7 milliards de dollars.

Il y a désormais un "flou" à propos de la visite de Choi Jong-kun en Iran, a déclaré à Reuters un représentant du ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

La presse officielle iranienne a rapporté lundi que les Gardiens de la révolution avaient arraisonné le navire Hankuk Chemi pour des infractions en matière de pollution, indiquant que le navire transportait 7.200 tonnes d'éthanol.

Séoul a engagé des efforts diplomatiques pour obtenir la levée de l'ordre d'immobilisation du navire, d'après l'agence de presse officielle Yonhap. (version française Jean Terzian)