Intervenant à la tribune du sommet des Nations Unies sur les Objectifs du millénaire pour le développement, il a indiqué que la mise en place de financements innovants pour répondre aux importants besoins des pays pauvres, notamment en matière de lutte contre le changement climatique, serait une des priorités de ses présidences à venir du G20 et du G8.

"Les financements innovants, la taxe sur les transactions financières, nous pouvons le décider ici. Pourquoi attendre ?", a-t-il demandé.

"La finance s'est mondialisée. Au nom de quoi nous ne demanderions pas à la finance de participer à la stabilité du monde en prélevant sur chaque échange financier une taxe", a-t-il ajouté.

Dans le texte de son discours diffusé par l'Elysée, le président français souhaite que l'assemblée générale annuelle de l'Onu qui débute ce jeudi adopte le principe de cette taxe et que ses modalités pratiques soient décidées dans un délai d'un an.

Nicolas Sarkozy a d'autre part annoncé une hausse de 20% de la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui s'élève pour l'instant à 300 millions d'euros par ans.

Carla Bruni-Sarkozy, son épouse, est la marraine de ce Fonds qui est le principal vecteur d'acheminement de l'aide des pays riches à la lutte contre le sida dans les pays pauvres, notamment en Afrique.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse