SAN FRANCISCO, 6 janvier (Reuters) - La police du Cap en Afrique du Sud a procédé au cours du week-end à la saisie de 33 véhicules de la société Uber dans le cadre d'un contentieux sur la nature des permis dont ses chauffeurs doivent disposer, a annoncé un dirigeant de Uber.

Le spécialiste américain des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) fait depuis plusieurs mois l'objet de mesures restrictives dans plusieurs pays dont l'Espagne, les Pays-Bas et la France.

Les chauffeurs de Uber, qui peuvent être contactés par le biais d'une application de téléphone portable, doivent disposer d'un permis conforme à la législation sud-africaine, a expliqué Alon Lits, responsable des antennes locales de Durban et Johannesburg.

Mais certaines villes d'Afrique du Sud ont demandé la mise en oeuvre de permis d'une catégorie différente. Ainsi au Cap, après plusieurs mois de négociations, les autorités ont décidé fin 2014 que les VTC devaient avoir un permis identique à celui des taxis.

Les chauffeurs de Uber se heurtent à des difficultés administratives pour l'obtention de ce permis particulier qui exige un dossier de création d'entreprise.

Alon Lits a précisé que Uber continuait d'opérer au Cap et qu'une partie des voitures mises en fourrière ont été récupérées.

(Zandi Shabalala; Pierre Sérisier pour le service français) ;))