Le président français Nicolas Sarkozy a salué dans un communiqué la signature de ce contrat en présence du secrétaire d'Etat aux transports Dominique Bussereau.

Cette commande fournira quatre millions d'heures de travail à STX France et ses partenaires et contribue à consolider pour les deux prochaines années le plan de charge de l'entreprise et de l'ensemble de la filière dans le bassin de St-Nazaire, qui représente plus de 6.000 emplois, précise l'Elysée.

"Face aux enjeux industriels, économiques et sociaux, et dans la continuité de sa prise de participation dans STX France, l'Etat est pleinement mobilisé aux côtés de l'entreprise", ajoute la présidence française.

Cette commande avait fait l'objet de la signature d'une lettre d'intention au début du mois.

La construction de ce navire d'une capacité de 4.000 passagers devrait assurer 27 mois mois de travail aux 2.350 ouvriers des ex-Chantiers de l'Atlantique.

L'entreprise, qui a engagé un plan de 351 départs volontaires en novembre, a livré ce mois-ci un paquebot en construction à la compagnie américaine Norwegian Cruise Line.

Seuls un navire militaire de la Marine française et un paquebot dont la construction vient de débuter pour l'armateur suisse MSC - mais dont la commande reste à finaliser - occupent actuellement les ateliers de fabrication.

Les ateliers rouvrent petit à petit, après avoir été touchés par un plan de chômage partiel sans précédent depuis les années 1960.

La compagnie GNMTC est spécialisée dans le transport de produits pétroliers.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse