L'éthanol issu de résidus de process alimentaires tels les sucres non extractibles (mélasse) et les amidons résiduels « devrait pouvoir être comptabilisé au-dessus du plafond de 7% » d'incorporation dans les moteurs, a déclaré Bruno Hot, président du Syndicat national des producteurs d'alcool agricole (SNPAA), à l'assemblée générale annuelle du syndicat, qui s'est tenue le 10 mars. Le plafond de 7% est applicable aux biocarburants de première génération, autrement dit à ceux qui sont produits à partir de denrées alimentaires (betterave sucrière, blé, maïs, colza, tournesol). Si l'éthanol produit à partir de résidus de l'agroalimentaire est comptabilisé comme éthanol de première génération, il sature cette catégorie qui est limitée par le plafond des 7% d'incorporation dans les moteurs. Or l'objectif de 15% d'énergie renouvelable dans les transports en 2030 est loin d'être réalisé. « Le plafond de 7% applicable aux biocarburants de première génération doit s'ajouter à la trajectoire des biocarburants dits avancés au sein de l'objectif de 15% », a souligné Bruno Hot. Les discussions devraient durer encore plus d'un an.

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