Après une hausse de 0,4 % au quatrième trimestre 2009, la croissance du PIB n'a progressé que de 0,2 % au premier trimestre 2010. Ce ralentissement ne serait pas dû à un affaiblissement durable de la demande mais à des facteurs temporaires. Le recul dans les secteurs de la distribution et de l'hôtellerie (-0,7 %), de l'extraction minière et pétrolière (-0,7 %), de la construction (-0,7 %) et de l'agriculture (-1,1 %) s'expliquerait en grande partie par les mauvaises conditions climatiques.

La progression de l'activité industrielle est passée de 0,4 % au quatrième trimestre 2009 à 0,7 % au premier trimestre 2010, en raison de la bonne performance du secteur manufacturier (+0,7 %) et de la forte augmentation de la production d'électricité et de gaz (+2,5 %). Cette estimation préliminaire « peut faire l'objet d'importantes révisions à la hausse par l'ONS, comme cela a été le cas dans le passé récent, » expliquent les économistes du Crédit Agricole.