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WASHINGTON, 2 mars (Reuters) - L'ancien gouverneur du Texas Rick Perry a été confirmé jeudi au poste de secrétaire américain à l'Energie par les sénateurs.

Sa nomination par Donald Trump a été validée par 62 voix contre 37 par la chambre haute du Congrès malgré les inquiétudes exprimées dans les rangs démocrates sur ses liens avec les compagnies pétrolières, ses doutes sur le changement climatique ou le fait qu'il ait un jour souhaité justement la suppression du département de l'Energie.

Aux Etats-Unis, le département de l'Energie est chargé de la politique énergétique des Etats-Unis et supervise le programme nucléaire militaire du pays.

Son prédécesseur, Ernest Moniz, un physicien nucléaire, a dirigé les négociations techniques sur l'accord de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien. Avant lui, le ministère était dirigé par le prix Nobel de physique Steven Chu.

Rick Perry, qui est âgé de 66 ans, s'est engagé à concentrer l'essentiel de ses efforts au renouvellement de l'arsenal nucléaire américain.

Avec l'ancien gouverneur du Texas (2000-2015), c'est un défenseur supplémentaire de l'industrie des hydrocarbures qui rejoint la nouvelle administration.

Rick Perry se range également parmi les climatosceptiques, estimant que les études scientifiques sur le changement climatique sont "fluctuantes".

Pendant son audition devant le Sénat, il a regretté d'avoir souhaité la suppression du département de l'Energie lors de sa campagne menée sans succès en 2012 pour obtenir l'investiture du Parti républicain à l'élection présidentielle. (Valerie Volcovici, Timothy Gardner; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)