BAMAKO/TOMBOUCTOU - François Hollande a assuré hier les Maliens que la France resterait à leurs côtés "le temps qu'il faudrait" lors d'une visite éclair au Mali, trois semaines après le début de l'opération Serval menée contre les islamistes armés du nord du pays.

Le président français, accueilli dans la matinée par son homologue malien, le président par intérim Dioncounda Traoré, s'est offert un bain de foule à Tombouctou, une ville du Nord récemment reprise aux groupes islamistes par les forces françaises et maliennes, avant de rejoindre la capitale Bamako.

"J'ai pris une décision grave d'engager les soldats français avec les soldats maliens, c'était l'appel que m'avait lancé le président Traoré, c'était le devoir de la France", a-t-il déclaré sur la place de l'Indépendance à une foule brandissant des drapeaux français et maliens.

"Depuis cette date du 11 janvier, ville après ville, village après village, les armées du Mali et de la France appuyées par les pays de l'Afrique de l'Ouest, rendent enfin au Mali son unité, son intégrité et sa force."

"Le terrorisme a été repoussé, il a été chassé mais il n'a pas encore été vaincu", a-t-il ajouté.

Tout en réaffirmant que la France n'avait pas vocation à rester au Mali, François Hollande a assuré qu'elle resterait "le temps qu'il faudra, c'est-à-dire le temps que les Africains eux mêmes prendront à travers la Misma pour nous suppléer, pour nous remplacer."

Le chef de l'Etat, qui confie avoir vécu "la journée la plus importante de (sa) vie politique", a estimé que l'intervention française avait permis à la France de payer sa dette à l'égard du Mali et de l'Afrique qui ont combattu à ses côtés lors de la Seconde Guerre mondiale.

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MUNICH - Le chef de l'opposition syrienne, Moaz al Khatib, a rencontré hier à Munich le ministre russe des Affaires étrangères et le chef de la diplomatie iranienne, deux entretiens qui constituent un début d'ouverture sur la voie d'un règlement négocié de la guerre civile en Syrie.

Le président de la Coalition nationale syrienne (CNS) a dit avoir reçu de Sergeï Lavrov "une invitation claire" à se rendre en Russie, qui était jusqu'alors avec l'Iran le soutien le plus solide du président syrien Bachar al Assad.

Moaz Al Khatib s'est également entretenu avec le vice-président américain Joe Biden et l'émissaire spécial des Nations unies sur la Syrie, Lakhdar Brahimi.

S'exprimant sur le dossier, Joe Biden a regretté le manque de coordination internationale - en particulier entre Washington et Moscou - sur les moyens de sortir d'un conflit qui a fait plus de 60.000 morts depuis mars 2011, selon les Nations unies.

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LE CAIRE - Après huit jours de manifestations qui ont fait près de 60 morts, la diffusion d'une vidéo montrant des policiers égyptiens frapper un manifestant à terre, dépouillé de ses vêtements, près du palais présidentiel au Caire a suscité un tollé en Egypte.

Hamada Saber, un homme d'âge mûr, a été admis dans un hôpital de la police. La vidéo diffusée à la télévision le montre nu, couvert de poussière, entraîné de force par une demi-douzaine de policiers vers un véhicule blindé.

Les services du président Mohamed Morsi ont annoncé l'ouverture d'une enquête.

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DERA ISMAIL KHAN, Pakistan - Au moins 35 personnes sont mortes hier dans une attaque revendiquée par les taliban dans le nord-ouest du Pakistan.

D'après les autorités pakistanaises, les combattants islamistes ont attaqué un poste militaire isolé à Lakki Marwat.

Des taliban ont revendiqué cette attaque, présentée comme des représailles à un bombardement effectué en janvier par un drone américain au Nord-Waziristan.

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JERUSALEM - La menace iranienne constitue la priorité pour Israël, a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, chargé hier par le président Shimon Peres de former le nouveau gouvernement issu des élections législatives du 22 janvier.

"La tâche première du gouvernement que je formerai est d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire", a-t-il dit.

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MADRID - Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a vigoureusement rejeté hier les soupçons de versements d'argent illégaux dont il aurait bénéficié en provenance d'une "caisse noire" alimentée par des dons d'origine privée.

"C'est faux", a déclaré le président du gouvernement dans une allocution télévisée devant les chefs de son Parti populaire (PP) réunis pour examiner ces accusations.

Il a ajouté que toutes ses déclarations de revenus seraient publiées sur le site internet du parti.

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PARIS - Les députés français ont adopté hier l'article clé du projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels qui supprime l'exigence de la différence des sexes comme condition du droit au mariage.

Après de longues heures de débats parfois émaillés d'incidents, les députés ont adopté par 249 voix contre 97 l'article premier du texte sur lequel avait été déposé des centaines d'amendements.

Les opposants au "mariage pour tous" ont de nouveau manifesté hier dans plusieurs villes de France. A Paris, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées sur l'esplanade des Invalides, près de l'Assemblée nationale.

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PARIS, 2 février (Reuters) - Une majorité de Français reste hostile au droit de vote des étrangers aux élections locales mais cette part a tendance à s'éroder, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.

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PARIS - Le président de Numericable Eric Denoyer propose un rapprochement entre son groupe, leader de l'internet très haut débit, et SFR, le deuxième opérateur téléphonique français, dans une interview au Figaro.

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ROUEN - L'équipe de France de tennis a décroché hier son billet pour les quarts de finale de la Coupe Davis où elle rencontrera l'Argentine, en battant aisément Israël à Rouen et ce, pour la première d'Arnaud Clément comme capitaine.

Le double formé de Julien Benneteau et Michaël Llodra a mis un set à se régler et a ensuite déroulé pour apporter le point de la qualification en battant Jonathan Erlich et Dudi Sela sur le score de 7-6(1) 6-1 6-0.

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PARIS - Le beau parcours de la Française Kristina Mladenovic a pris fin hier en demi-finale de l'Open GDF Suez, où elle est tombée face à l'Allemande Mona Barthel en une petite heure et deux manches, 6-1 6-4.

En finale, Barthel affrontera l'Italienne Sara Errani, tête de série n°1 du tournoi parisien.

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PARIS - En battant Valenciennes chez eux (2-0) avec le premier but de David Bellion en Ligue 1 depuis trois ans, les Girondins de Bordeaux ont repris hier la quatrième place de la Ligue 1, très disputée derrière le trio Paris-Lyon-Marseille.

Comme les Bordelais, les Niçois et les Stéphanois ont fait le nécessaire, en allant chercher trois points à l'extérieur, respectivement à Brest (2-0) et Sochaux (2-1).

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CARDIFF/LONDRES - L'Irlande s'est imposée (30-22) hier à Cardiff face au Pays de Galles, auteur du Grand Chelem l'année dernière, en ouverture du Tournoi des Six Nations.

L'Angleterre, étiquetée favorite du Tournoi des Six Nations, n'a pas manqué ses débuts en battant l'Ecosse 38-18 sur sa pelouse de Twickenham. La France jouera en Italie aujourd'hui.