Pour une fois, le dollar a profité du regain de goût du risque
"Dans le détail, B.Obama a accepté un compromis avec les républicains en faveur d'un prolongement pour deux ans des baisses d'impôt accordées sous l'ère Bush en échange d'un allongement des allocations chômage et d'une baisse des cotisations sociales (payroll tax) améliorant ainsi le salaire net des ménages. De telles mesures devraient accroitre la croissance américaine de l'ordre de 0,7% du PIB en 2011."
"Un tel environnement a favorisé une amélioration de l'appétit pour le risque qui a entrainé un arbitrage favorable aux actions au détriment des obligations dont les rendements se sont fortement tendus aux Etats-Unis. De ce fait, le dollar a été soutenu par la forte remontée des taux longs américains. Cette fois-ci, l'amélioration de l'appétit pour le risque ne s'est pas fait en défaveur du dollar comme ces derniers mois."