Pour BNP Paribas Investment Partners, les problèmes de la zone euro ne sont pas terminés
Ces derniers doivent faire face aux déclassements des agences de notation, aux conditions de prêts bancaires strictes, aux perspectives économiques toujours modestes de l'Europe et aux valorisations relativement élevées.
Le gérant sous-pondère par ailleurs le crédit européen investment grade par rapport aux actions européennes.
A présent surpondérées par rapport aux américaines, celles-ci ont continué leur progression. Les valorisations devraient être moins élevées par rapport aux actions américaines étant donné que, de l'avis de BNP Paribas Investment Partners, les risques en Europe semblent plus grands et la croissance du PIB sera plus faible.
Le gestionnaire d'actifs juge cependant la décote actuelle trop importante maintenant que l'économie est sortie de la récession et que les risques d'un éclatement de la zone euro ont diminué.
Il reste que l'économie a continué à se contracter en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas, quoique plus lentement, et que les solides gains de la France et de l'Allemagne ne cadrent pas avec les indicateurs avancés. Ils pourraient être exagérés, tempère BNP Paribas Investment Partners, qui rappelle que la faiblesse des températures a pénalisé la croissance au premier trimestre, ce qui pourrait expliquer le rebond au deuxième trimestre.
Les problèmes de la zone euro ne sont donc pas terminés, avertit le gérant. La Grèce peine en effet à respecter les objectifs de son programme d'ajustement et des fissures se font jour dans l'évolution du Portugal. Sur le plan politique, le dossier grec est épineux car il imposerait des pertes aux autres membres de la zone euro.
L'impact sur les marchés devrait néanmoins être limité puisque le problème est connu.
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